16 MAI 2016. LES RELIGIEUSES HOSPITALIÈRES DE SAINT-JOSEPH FONT LA NOUVELLE

 

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(Comme indiqué dans la légende, voici par vue aérienne l’ensemble du site des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph. Source: Google Maps. Cliquez une première fois sur la photo, puis cliquez deux fois pour un meilleur focus)

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Nous apprenions ce lundi 16 mai, à la veille du 374ème anniversaire de la fondation de Montréal (17 mai 1642) ce qui semble être un heureux dénouement entre la communauté des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph et la Ville de Montréal, sous l’administration du maire Denis Coderre, qui va acquérir les terrains et les bâtiments de la communauté dans le secteur qui environne l’avenue des Pins, la rue Saint-Urbain et l’avenue du Parc afin d’en assurer la pérennité. Nous relayons pour de plus amples informations ce bel article ainsi que ce télé-reportage d’Anne-Marie Despatie sur ICI Radio-Canada.ca Info.

http://ici.radio-canada.ca/regions/montreal/2016/05/16/002-montreal-acquisition-religieuses-hospitalieres-patrimoine.shtml?isAutoPlay=1

 

 

 

 

 

 

CENT ANS DE COMMÉMORATION (1917-2017) DE LA FONDATION DE MONTRÉAL/VILLE-MARIE

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(La place d’Armes et le monument de Maisonneuve. Photo: Shane Mc Donald. Cliquez sur la photo. Le point focal se déplace)

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(La basilique Notre-Dame. Vue de l’intérieur. Photo: Shane Mc Donald. Cliquez sur la photo. Le point focal se déplace)

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Il fut un temps dans notre Québec tricoté serré et trempé dans l’eau bénite où le mois de mai était connu comme le mois de Marie. Époque révolue, époque inconnue, sinon de celles et ceux qui ont un certain âge ou un minimum de culture générale.

Or, historiquement parlant, le mois de mai devrait devenir le mois de Montréal afin de pouvoir nous préparer annuellement à la commémoration de la fondation de notre ville. L’année prochaine (2017), dans le cadre des festivités du 375ème, s’invitera aussi le 100ème anniversaire de la messe annuelle ainsi que des cérémonies civique et militaire soulignant l’arrivée le 17 mai 1642 de la première recrue de colons sur la désormais Pointe-à-Callière avec à leur tête Paul Chomedey de Maisonneuve et Jeanne Mance.

En effet, c’est en 1917 qu’est formé un premier comité de citoyens de Montréal afin de commémorer les débuts de la bourgade de Ville-Marie. Victor Morin (1865-1960), alors président de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal, assumera aussi la présidence de ce comité et ce jusqu’en 1947. Cet éminent notaire et échevin municipal sera aussi président de la Société historique de Montréal de 1916 à 1928. Comme on le constate, Victor Morin est une figure incontournable de la première moitié du XXème siècle montréalais.

Les activités de commémoration des origines de Montréal tenues en 1917 s’étendent sur deux jours, soit les 17 et 18 mai. Elles débutent par une grand-messe pontificale célébrée, semble-t-il, non par l’archevêque de Montréal de l’époque Mgr Paul Bruchési (de santé fragile), mais plutôt par l’évêque auxiliaire Mgr Georges Gauthier (1871-1940) et le tout atteint son apothéose avec un Te Deum d’action de grâce entonné dans l’ancestrale basilique Notre-Dame.

Dans l’après-midi du 17 mai, la foule de participants est invitée à former des petits groupes pour une promenade historique dans les rues de Montréal. En fait, sous l’impulsion de Victor Morin, c’est le début d’une visite annuelle commentée du Vieux-Montréal afin de se coller à notre patrimoine historique situé dans ce lieu de mémoire de nos origines.

Et pour cette première promenade de 1917, d’éminentes personnes feront office de guides pour chacun des groupes constitués. Mis à part, M. Morin, que nous avons déjà présenté, l’on retrouve Aegidius Fauteux (1876-1941), historien, journaliste et auteur d’un dictionnaire biographique inachevé sur les Patriotes de 1837-1838 , Casimir Hébert (1879-1951), professeur de langue, bibliothécaire à la bibliothèque Saint-Sulpice ainsi que le président de la Société linguistique du Canada, Edouard-Zotique Massicotte (1867-1947), avocat de formation, journaliste, puis historien du folklore canadien-français avec son ami Marius Barbeau.

Cette promenade comme il se doit se termine à la place d’Armes où la foule réunie de nouveau entendra des discours dont celui de l’échevin du quartier Lafontaine de la Cité de Montréal mais avant tout, connu comme une sommité de l’époque, en médecine dentaire et qui fut aussi doyen de la faculté de médecine dentaire de l’Université de Montréal, Eudore Dubeau (1873-1953). Puis protocole oblige, une prise de parole du consul général de France, en la personne de Charles-Jules-Joseph Bonin.

Le lendemain 18, un comité est mandaté pour se rendre à l’Hôtel-de-Ville afin d’y cueillir le maire Médéric Martin (1869-1946) (celui-là même qui décida de mettre un terme à l’alternance d’un maire francophone et d’un maire anglophone en proclamant le droit des francophones d’élire un maire de leur langue à chaque élection) ainsi que les conseillers municipaux pour se rendre d’abord au monument Marguerite-Bourgeoys, puis au monument Jeanne-Mance, puis à la place D’Youville pour aboutir enfin au monument Maisonneuve sur la place d’Armes.

À chacune des étapes, tout un chacun des notables-citoyens y vont encore de leur discours respectifs à savoir l’archevêque, le maire et le président des fêtes. Quant aux écoliers de 1917, ils ne sont pas laissés pour compte. En effet, dans toutes les écoles de Montréal, on y va d’une activité en mémoire de Maisonneuve (à l’époque, on est loin de l’idée d’une Jeanne Mance co-fondatrice). Puis les gamins et gamines et même les grands ados entonnent à pleins poumons l’Ô Canada et, en guise de récompense, un congé de classe en après-midi est accordé à tous les élèves.

De nos jours, la commémoration civile et religieuse de la fondation de Montréal/Ville-Marie existe toujours sous le patronage de la Société historique de Montréal, commémoration qui fait la fierté de son président M. Jean-Charles Déziel ainsi que de tous les membres de la SHM. Elle se tient annuellement le dimanche le plus proche du 17 mai. Cette année, exceptionnellement, elle aura plutôt lieu le dimanche 22 mai 2016 au lieu du 15 mai. Il y aura d’abord, à 11h00, la célébration de la messe par l’archevêque de Montréal, Christian Lépine à la basilique Notre-Dame suivie d’une cérémonie civique, protocolaire et militaire sur la place d’Armes. Et, pour mémoire, il existe toujours des visites commentées du Vieux-Montréal le jour même pendant le reste de l’après-midi.

Dimanche prochain,vous pourrez voir et entendre les militaires du Régiment de Maisonneuve parader et tirer du fusil accompagnés des corps de cadets et cadettes qui se font un devoir et un honneur d’être présents surtout depuis que la Ville de Montréal leur a octroyé le droit de cité, et, par le fait même, donné l’autorisation au Régiment de Maisonneuve d’arborer les armoiries de la Ville sur son drapeau régimentaire.

Nous vous donnons donc rendez-vous pour la célébration de la 99è Commémoration de la fondation de Montréal/Ville-Marie en attendant de célébrer la centième lors du 375è de Montréal en 2017.

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SOURCES CONSULTÉES

Lacroix, Laurier. (2016). 1917: Une première célébration de la fondation de Montréal. Les Cahiers des dix, (70), 267-287. Sur Érudit.org.

Racine, Denis. (2014). Le 275è anniversaire de la fondation de Montréal en 1917. Cap-aux-Diamants, (119),39-39. Sur Érudit.org.

Répertoire du patrimoine culturel du Québec, Ministère de la Culture et Communications.

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LIENS UTILES

http://www.societehistoriquedemontreal.org/

http://www.shanemcdonald.me/tag/montreal/

AU-DELÀ DES MURS: UN REGARD SUR LA VIE CONSACRÉE

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(Le Monastère de Notre-Dame-de-Mont-Carmel mieux connu sous l’appellation Le Carmel de Montréal. Photo: Lapointe56 artiste-photographe)

Pour une deuxième année consécutive, le dimanche 24 avril 2016 le Centre Pri (Présence religieuse intercommunautaire) organise l’activité «Au-delà des murs» à travers le Québec. Cet événement de portes ouvertes a pour objectif de permettre un rapprochement entre les communautés religieuses qui résident autour de nous et le citoyen-quidam qui ne sait pas trop comment entrer en contact avec elles ou qui ne sait pas trop ce qu’elles font. Donc, l’occasion est bonne pour surmonter le mur et ainsi se rendre jusqu’à la porte!

Lors de la première édition en 2015, seulement douze communautés, majoritairement situées dans la grande région montréalaise, ont participé à l’événement. Mais cette année, au dire de la directrice du Centre Pri, Chantal Jodoin, ce sont trente maisons de communautés et d’instituts qui ont souscrit au projet, réparties dans huit régions du Québec.

Très important à signaler pour les éventuels visiteurs, il y aura deux moments d’accueil pour la visite des lieux et la rencontre avec quelques membres d’une communauté. Le premier se fera à 13h30 et le second à 15h00.

Nous mettons à la disposition de nos lecteurs et de nos lectrice le lien qui leur permettra de prendre connaissance des trente résidences ou couvents qui ouvrent leurs portes en ce dimanche 24 avril 2016. En pointant votre curseur sur le nom de la communauté ou de l’institut, vous serez automatiquement conduit à leur site web respectif.

Bonne visite!

P.S. Il serait hautement souhaitable que dans le cadre des commémorations et des festivités entourant Montréal 375è que l’activité «Au-delà des murs» prenne une ampleur inégalée sur le territoire de Montréal en 2017.

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http://centrepri.qc.ca/fr/communautes/au_dela_des_murs.sn

RÊVER MONTRÉAL 375è: « NOUS NE FERONS QU’UN SEUL PEUPLE »

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(Marguerite Bourgeoys. Mission de la Montagne. Dessin: M. Garon. Archives de la Congrégation de Notre-Dame)

La quatrième conférence qui se tient lundi 18 avril 2016 dans le cadre de Rêver Montréal 375è intitulée «Nous ne ferons qu’un seul peuple» abordera un thème assez costaud et sujet à controverse.

Mais qui donc mieux que l’historienne Dominique Deslandres pour aborder avec audace et confiance un thème aussi délicat et véridique. Mme Deslandres est professeur titulaire au département d’histoire de l’Université de Montréal et auteure de plusieurs publications. D’ailleurs, en nos pages, nous avons présenté une brève recension de son article intitulé «Réforme catholique et altérité:arrière-plan socio-religieux de la fondation de Montréal» qui figure dans les Actes du colloque «Les Origines de Montréal».

Donc, notre conférencière abordera les liens particuliers que les premiers colons français ont tissé avec les peuples autochtones qui se trouvaient dans la vallée du Saint-Laurent et sur tout le territoire du début de l’Amérique française. Mais elle insistera sur le défi que pouvait représenter à l’époque c’est-à-dire au XVIIème siècle la rencontre des peuples de cultures et de civilisations nettement différentes.

Mais contrairement à la colonisation espagnole en terre d’Amérique, la colonisation française, quitte à provoquer les sceptiques, se voulait «inclusive» pour prendre un terme à la mode, et le projet missionnaire particulier que représentait la fondation de Montréal s’en voulait une illustration concrète. D’ailleurs, au dire de notre historienne, la présence active des femmes dans cette rencontre des peuples n’est pas étrangère à ce qui distingue l’impérialisme français des autres impérialismes de l’époque coloniale.

Comme à l’habitude, la conférence sera suivie d’un échange avec un panel d’invité(es) autour des rapports entre la spiritualité et la culture autochtone et notre expérience personnelle. Pour en savoir plus sur la soirée ainsi que sur les informations pratiques suivre le lien plus bas.

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http://revermontreal.com/conference.php?cid=3

http://ville-marie-express.quebec/index.php/2015/09/09/les-origines-de-montreal-1-reforme-catholique-et-alterite-arriere-plan-socio-religieux-de-la-fondation-de-montreal/

 

 

CES «DÉVOTS» QUI ONT FONDÉ MONTRÉAL

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(Jérôme Le Royer, sieur de La Dauversière 1597-1659)

C’est par ce titre évocateur que le correspondant Christian Rioux, dans l’édition du quotidien LE DEVOIR du 14/04/2016, a coiffé son texte qui se veut un résumé honnête du colloque portant sur Jérôme Le Royer de La Dauversière qui s’est tenu les 8 et 9 avril dernier à La Flèche (Sarthe) et au Mans comme déjà annoncé sur ce site.

Pour le bénéfice de nos lecteurs et lectrices, nous mettons à leur disposition le lien du texte M. Christian Rioux.

http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/468117/ces-devots-qui-ont-fonde-montreal

 

COLLOQUE SUR JÉRÔME LE ROYER DE LA DAUVERSIÈRE (8-9 AVRIL 2016/ DIOCÈSE DU MANS)

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Intitulé Jérôme Le Royer de la Dauversière: un fléchois à l’origine de Montréal, ce colloque organisé par le diocèse du Mans se tiendra les 8 et 9 avril 2016 à La Flèche (Sarthe). Ce colloque sur l’homme derrière la fondation de Montréal se veut en phase avec les préparatifs de notre côté des célébrations et commémorations du 375ème anniversaire de la fondation de Montréal.

D’ailleurs, une petite délégation du diocèse de Montréal se joindra à nos amis fléchois dont l’amitié, soit dit en passant, pour certains d’entre-nous, remontent aux activités et échangent tenues lors du 350ème anniversaire de la fondation de Montréal. Dans cette délégation diocésaine, on y retrouve l’archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine qui y tiendra une conférence. Plus personnellement, nous y retrouvons, notre complice de toujours, l’abbé Marcel Lessard, fin connaisseur des origines de Montréal et de bien d’autres choses en histoire de l’Église de Montréal et du Québec.

À l’invitation de Mgr Le Saux, évêque du Mans, le colloque rassemble une brochette d’experts et de spécialistes sur Jérôme le Royer, sieur de la Dauversière, concepteur et idéateur du projet missionnaire de Ville-Marie et co-fondateur avec Marie La Ferre de la Congrégation des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph (RHSJ).

La série de conférences se déploiera sur deux journées bien tassées. À l’évidence les conférenciers et conférencières sont peut-être moins connus de ce côté-ci de l’Atlantique mais cela est loin d’être un empêchement majeur à mieux les connaître *.

Preuve du sérieux et de la qualité de l’organisation, le colloque s’ouvrira sous la présidence du Père Bernard Ardura, président de la Commission Pontificale des Sciences Historiques. Puis au fil des deux journées les conférenciers et conférencières par différents angles et sous plusieurs aspects, nous dévoileront la personnalité de Jérôme Le Royer mais d’un Jérôme inscrit dans son époque.

Ainsi, on fera ressortir que Jérôme Le Royer est un digne fils de La Flèche ayant fréquenté le célèbre collège Henri IV tenu par les Jésuites (aujourd’hui le Prytanée militaire), collège où il fut condisciple d’un dénommé René Descartes. On nous brossera un tableau de «l’Église des Pays de la Loire au temps de Jérôme», une présentation incontournable «La figure spirituelle de Jérôme Le Royer» et l’une de ses oeuvres caritatives «La fondation des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph (RHSJ)».

Puis, l’on abordera «L’évangélisation en Nouvelle-France», en approfondissant avec «La spiritualité des fondateurs de Montréal» pour aboutir sur le long terme avec «Les liens spirituels entre le Canada et les Pays de la Loire du XVIIème au XXIème siècle».

Mentionnons que le samedi matin, la journée commencera avec une prise de parole de M. Laurence Cannon, ambassadeur du Canada suivi de soeur Marie-Thérèse Laliberté, supérieure générale des Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph (RHSJ).

En guise de conférence pour cette dernière journée, l’archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine s’interrogera sur «La perception de Jérôme Le Royer au Canada». Suivront les quelques dernières présentations de ce colloque. On nous entretiendra de «La réforme des hôpitaux au XVIIème», de «La tradition de sainteté au Canada» de «L’histoire du procès (de canonisation) de Jérôme Le Royer», sans oublier un «Témoignage sur l’actualité de la figure de Jérôme Le Royer».

On permettra à la rédaction VILLE-MARIE EXPRESS de souligner la présence à ce colloque d’un grand ami à nous de ce côté-ci de l’Atlantique qui est aussi un grand ami de Montréal et du Québec, ses multiples voyages depuis bientôt près de quarante ans en font foi, nous parlons de M. Christophe Maillet, répondant du Comité Fléchois des Fondateurs et qui, en tant que conférencier, nous présentera «Le Canada au temps de Jérôme Le Royer».

Nous souhaitons un vif succès aux organisateurs et organisatrices de ce colloque sur une figure méconnue mais importante pour la fondation de Montréal. De notre côté, il est prévu que d’ici les prochains jours, avant la tenue du colloque, sous la rubrique Notices biographiques nous présentions Jérôme Le Royer de La Dauversière (1597-1659) l’homme derrière Montréal.

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* Par ce lien, vous pouvez prendre connaissance du programme des conférences du colloque et particulièrement du nom et des fonctions des conférenciers et conférencières.

 http://www.sarthe.catholique.fr/Inscription-colloque-Jerome-Le

RÊVER MONTRÉAL 375è/ SOIRÉE-CONFÉRENCE

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( Accueil des «Filles du Roy» par Marguerite Bourgeoys en 1663. Peinture.)

Dans le cadre d’activités préparatoires aux célébrations du 375ème anniversaire de la fondation de Montréal, Rêver Montréal 375è, présente lundi 14 mars 2016 sa troisième soirée-conférence portant sur les origines de Montréal.

Après nous avoir parlé du courage et de la bravoure des premiers missionnaires (1ère rencontre); suivi de la jeunesse des hommes et des femmes qui ont présidé à la fondation de Montréal (2ème rencontre), cette troisième rencontre mettra l’accent non seulement sur le rôle des femmes à l’origine de Montréal mais aussi sur le rôle des femmes dans toute l’histoire de Montréal et cela même jusqu’à nos jours.

Le panel d’invités nous permettra de partager avec Louise Harel, députée de l’Assemblée nationale du Québec de 1981 à 2007. Elle a participé à plusieurs gouvernements  du Québec pendant cette période. Elle fut même la première femme à assumer la présidence de cette prestigieuse institution qu’est l’Assemblée nationale.

Invitée aussi à ce panel, Léa Cousineau, qui fut, entre autre chose, la première présidente du Rassemblement des Citoyens de Montréal. Elle fut l’une des pionnières pour implanter la démocratie municipale à Montréal. Élue, finalement, conseillère municipale lors de l’élection de 1986, elle fut la première femme a avoir présidé le comité exécutif de la ville de Montréal en 1990.

Finalement, le journaliste de carrière Claude Gravel (Le Soleil de Québec et Radio-Canada) entretiendra l’auditoire sur un personnage féminin méconnue mais relativement contemporaine en mère Sainte-Anne-Marie qui fut membre de la Congrégation de Notre-Dame de 1880 à 1937. Elle fut une battante pour assurer l’accession des jeunes filles aux études supérieures. C’est ainsi qu’elle fut la fondatrice du premier collège classique féminin au Québec, le collège Marguerite-Bourgeoys.

Donc, c’est un rendez-vous lundi 14 mars à 19h00 au Collège Villa-Maria. Pour inscription et plus de renseignements, consultez le site web ci-dessous.

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http://revermontreal.com/#conferences

LE FLÉCHÉ À L’HONNEUR

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(Des ceintures fléchées. Encyclopédie du Patrimoine culturel de l’Amérique française. Chaire du Canada en patrimoine ethnologique de l’Université Laval)

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(Ancien Canadien. Illustration pour Les Anciens Canadiens de Philippe Aubert de Gaspé. Dessein de Henri Julien. Musée national des beaux-arts du Québec)

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(Chefs des rebelles de l’ouest canadien. Lithographie et rehauts d’aquarelle de William Bengough. Musée national des beaux arts du Québec.)

               (On reconnaît à l’avant-plan de cette lithographie Louis Riel)

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Un avis de désignation émanant du Ministère de la Culture et des Communications du Québec paru dans LE DEVOIR (18.02.2016) nous informe qu’ayant pris avis du Conseil du Patrimoine du Québec, la ministre Hélène David, en vertu des pouvoirs qui lui sont conférés par l’article 13 de la Loi sur le patrimoine culturel, désigne le fléché à titre de patrimoine immatériel.

Nous connaissons tous peu ou prou la célèbre ceinture fléchée que porte si fièrement le Bonhomme Carnaval de la ville de Québec. Mais de prime abord, le fléché est le résultat d’une technique de tissage aux doigts qui relève du domaine de l’artisanat traditionnel et des métiers d’art. Aux dires de cette Avis et des différents artisans et artisanes, le fléché est un savoir-faire très particulier dont les plus anciennes références écrites remontent à la fin du XVIIIème siècle.

En effet, il semblerait que ce n’est que sous le Régime anglais, un peu avant 1776, que des sources confirment l’existence de la « ceinture de couleur des Canadiens ». Ces sources écrites sont souvent le fait de visiteurs étrangers. Donc, déjà à cette époque l’on reconnaissait une particularité dans la confection de la ceinture de laine des Canadiens.Mais il appert que cette ceinture de laine, qui déjà singularisait les Canadiens, était loin de s’apparenter à la ceinture fléché que l’on connaît aujourd’hui, dans la mesure où il lui manquait les motifs en forme de flèches!

Donc entre la fin du XVIII et le début du XXème s’est finalement populariser une ceinture fléchée typiquement canadienne. Mais il ne faut pas croire que cette célèbre ceinture soit un marqueur d’identité culturel seulement pour les Canadiens de ces époques. En effet, la ceinture fléchée « suivait la route du commerce des fourrures ». On en fit don et parfois à travers le troc aux différentes nations amérindiennes. C’est ainsi que la ceinture fléchée s’est retrouvée dans l’Ouest du pays, et qu’elle fut adoptée par la nation Métis* et particulièrement par Louis Riel.

D’ailleurs le personnage de Louis Riel est si étroitement liée à la ceinture fléchée que lors de l’inauguration de l’une de ses statues, cette fois-ci à Winnipeg (Manitoba) en 1994, les organisateurs ont fait en sorte de lui nouer une ceinture fléchée autour de la taille.

Il existe même un Ordre de la ceinture fléchée (Order of the Sash) qui se veut une reconnaissance envers les Métis qui ont contribué à l’amélioration des conditions de vie de la communauté Métis.

Foncièrement, la ceinture fléchée fut un symbole vestimentaire des Canadiens-français et de la nation Métis pendant plus d’un siècle. Elle eut son heure de gloire de la fin du XVIIIème siècle jusqu’au tout début du XXème siècle. Puis, dans les décennies suivantes, la ceinture fléchée est un devenue un vêtement typiquement folklorique et emblématique pour les deux peuples.

Ainsi donc, cet Avis public de la ministre de la Culture et des Communications du Québec faisant en sorte que l’art du fléché soit officiellement reconnu comme élément du patrimoine immatériel du Québec nous permet encore de constater nos liens particuliers avec les nations amérindiennes et plus précisément avec la nation Métis de l’Ouest canadien voire plus particulièrement le Manitoba d’aujourd’hui.

Redisons-le, la ceinture fléchée est un vêtement, qui à son niveau, fait oeuvre de marqueur d’identité culturel des Canadiens-français, de la nation Métis et, bien sûr, des Québécois d’aujourd’hui. Et tant qu’à y être, pourquoi ne pas troquer la ceinture fléchée d’antan pour un foulard fléchée qui pourrait devenir à la mode dans le Québec d’aujourd’hui? Et pourquoi pas un foulard fléché ornementé avec les lettres du CH dessus. Ainsi, quand lors des matchs de hockey, l’on crie « GO HABS GO! »,  l’on pourrait se souvenir que le mot « HABS » est le diminutif en mode anglais du mot Habitants titre par excellence de nos Anciens canadiens!

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* Métis: peuple issu des coureurs des bois francophones et des femmes autochtones.

P.S. Le corps de ce texte portant sur le fléché comme élément du patrimoine immatériel, fut écrit quelques heures avant le remaniement ministériel du gouvernement du Québec! Par le fait même, nous avons appris vers 17h00 que Mme Hélène David était muté au Ministère de l’Enseignement supérieur. Cela pour vous informer que nous avons cru bon de ne pas retoucher le premier paragraphe.

RÊVER MONTRÉAL / 375È: DEUXIÈME SOIRÉE-CONFÉRENCE

Dans le cadre de sa série de conférences sur les fondateurs et fondatrices de Montréal, RÊVER MONTRÉAL / 375è, présente ce lundi 15 février à 19h00, au Pavillon Marguerite-Bourgeoys du Collège Villa Maria, sa deuxième soirée-conférence intitulée « La jeunesse préside à la fondation de Montréal ».

Cette soirée-conférence portera notre regard sur un détail que l’on néglige souvent lorsque l’on parle des premiers fondateurs et fondatrices de Ville-Marie à savoir la jeunesse de ceux-ci. En effet, ce sont des femmes et des hommes dans la force de l’âge qui débarque en Nouvelle-France et particulièrement à Ville-Marie qui portent sur leurs épaules ce grand projet d’une mission catholique sur l’Île de Montréal.

Jeanne Mance n’a que 35 ans lorsqu’elle traverse l’Atlantique en 1641, Paul Chomedey de Maisonneuve, 29 ans, et Marguerite Bourgeoys, 33 ans, à son arrivée avec la recrue de 1653.

C’est l’historienne Françoise Deroy-Pineau, montrélaise « d’adoption » depuis 1969 et à qui l’on doit plusieurs biographies des fondatrices en Nouvelle-France à savoir Marie de l’Incarnation, Jeanne Mance, Madeleine de la Peltrie et Jeanne Le Ber que l’on entendra à titre de conférencière.

En deuxième partie de programme, on convie l’auditoire à entendre un panel avec différents intervenants qui réfléchiront à hautes voix sur la place des jeunes dans le Montréal d’aujourd’hui et le tout sous l’animation du célèbre journaliste Pierre Maisonneuve.

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POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS

http://revermontreal.com/conference.php?cid=4

RÊVER MONTRÉAL/375è: D’UN NOUVEAU MONDE À L’AUTRE 1642-2017

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(18 MAI 1642. ARRIVÉE OFFICIELLE DES FONDATEURS ET FONDATRICES DE VILLE-MARIE/MONTRÉAL)

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Dans la foulée des préparatifs qui nous mèneront aux différentes célébrations commémorant le 375ème anniversaire de la fondation de Montréal, nous sommes heureux de présenter à notre lectorat une initiative du Centre le Pèlerin en collaboration avec trois communautés fondatrices de Montréal à savoir la Congrégation de Notre-Dame, les Religieuses Hospitalières de Saint-Joseph ainsi que les Soeurs Grises de Montréal.

Comme on le sait, 2017 pointe à l’horizon mais déjà différentes activités préparatoires à la connaissance et à la reconnaissance de notre passé montréalais sont en mode exécution. D’ailleurs, VILLE-MARIE EXPRESS en est une illustration.

Ainsi, afin de mettre en lumière les courageux et les courageuses, les audacieux et les audacieuses, les fondateurs et les fondatrices de cette bourgade de Montréal, RÊVER MONTRÉAL, 375è offrira au cours des prochains mois une panoplie d’activités de différentes types et de différents genres.

Et cela commence déjà ce lundi 11 janvier 2016 par la tenue d’une soirée-conférence à 19h00 au Collège Villa-Maria (Pavillon Marguerite-Bourgeoys). Deux conférencières dont les états de service quoique différents sont très riches et interpellants.

D’abord, Lorraine Caza, CND, docteure en théologie et qui, entre autre fait d’armes, a non seulement été la première femme professeure à la Faculté de Théologie du Collège universitaire Dominicains d’Ottawa mais elle fut aussi la première femme à être la Doyenne d’une Faculté de théologie dit de droit pontifical.

Puis, Gilberte Bussière, CND, elle fut missionnaire au Cameroun (Afrique), enseignante, directrice d’établissement scolaire et a travaillé aussi à la formation des maîtres.

La soirée-conférence s’intitule «  LE COURAGE MISSIONNAIRE À LA FONDATION DE MONTRÉAL ». Pour de plus amples renseignements et pour vous inscrire, nous avons mis plus bas le lien de RM 375è ainsi que celui des trois autres communautés religieuses impliquées dans le projet de RÊVER MONTRÉAL, 375è.

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http://revermontreal.com/conference.php?cid=1

http://cnd-m.org/en/home/

http://rhsj.org/fr/accueil.php

http://www.sgm.qc.ca/fr/accueil/